Les Archétypes Spéciaux de l'Artematicum :

 

Les Bardes de la Cacophonie :

 

Ces Bardes présents dans la plupart des cours des nobles artématicans sont surnommés dans le langage populaire les « Créationnistes ». D'après ces étranges conteurs et mélomanes, il existerait une musique universelle omniprésente dans l'univers produite directement par les dieux tutélaires de cette nation baptisée la Cacophonie. Cette mélodie inaudible pour le commun des mortels, serait à la source de toute la création au sein de ce monde. La matière, les fluides vééliques et l'essence de toutes choses ne seraient donc que l'expression divine de ce chant. Cette théorie, même si elle n'est pas toujours soutenue dans son intégralité, est partagée par beaucoup de praticiens des Arts du Veil. Selon les magiciens des « Sept Nations », toute chose vivante ou inerte, est composée d'un corps, d'un esprit et d'une quantité d'énergie plus ou moins grande. Ces magiciens utilisent donc l'énergie de l'atmosphère et la leur pour manifester des effets magiques. C'est précisément dans l'approche de la pratique que les créationnistes vont se différencier, là ou les autres praticiens vont altérer les deux autres composantes de l'existence grâce à l'énergie, les créationnistes eux vont être capables d'altérer ces trois composantes grâce à leur mélodie cacophonique. Ce pouvoir ne pouvant être que pâlement égalé par la haute magie est la cible de toutes les frustrations des plus grands sorciers balbutiant avec une métamagie hasardeuse.

Garant de cette mélodie divine, ils sont donc capables de modifier la structure même des choses et d'imposer une nouvelle vision au réel... La leur ! Ce pouvoir inimaginable n'est pas sans risque et peu d'entre eux sont réellement capables de le maîtriser avec une grande précision. Ce n'est donc qu'avec énormément de concentration et de volonté qu'ils utilisent ce don. Ces bardes suivent donc au sein des églises une formation longue et d'une complexité rare encadré en cela par les plus anciens praticiens. Il est cependant nécessaire de préciser que seules les personnes possédant ce don à la naissance peuvent accéder à ce statut tant envié. Ainsi beaucoup d'artématicans attribuent un côté ecclésiastique et mystique à ces hommes et femmes voyant en eux les élus d'Aube et de Crépuscule. Ces personnages sont donc rares et précieux pour les cours qui peuvent se permettre de s'offrir leur service.

 

Les Maîtres du Destin :

 

Les Maîtres du Destin sont les plus grands devins des « Sept Nations » . Ils sont en mesure de lire au travers de leurs lames la destinée de tout un chacun. Cependant les réduire à de simples cartomanciens serait plus que réducteur. Leur pouvoir ne se cantonnent pas dans la simple lecture du probable et de l'improbable. Tout comme les grands Cartomanciens de la légendaire Dhräal, ils possèdent un lien particulier avec la « Destinée » et sont en cela capable de magnifier la signification de certaines Arcanes en matérialisant leurs pouvoirs. Ce savoir ancestral ayant traversé les siècles depuis la création du monde jusqu'à sa chute, il reste pour la plupart des théoriciens des arts étranges un véritable mystère. Cependant ce savoir faillit disparaître avec l'embrasement du monde, ce fut grâce à la persévérance de celle qui fut surnommée la « Main du Hasard », Erzebeth de Samhël que ce savoir pu subsister. Survivante de la célèbre bataille de la plaine des « Quatre Piliers », à son retour à la l'Ophalange, elle tenta de transmettre son savoir à de nombreux disciples avant de mourir de vieillesse. C'est Helbinius son élève qui ouvrit ainsi la première école de cartomancie à la capitale et qui donna à nouveau son statut de noblesse à cette profession presque oubliée en rejoignant le « Conseil des Douze ». Ce fut la première accession d'un non chevalier à un poste d'une telle importance.

D'un aspect plus pragmatique, contrairement à ce que l'ont pourrait croire, il n'y a pas de don à l'origine de cette facultés à utiliser les arcanes majeures. Cette prouesse est en réalité, le fruit d'un long apprentissage et de précieux secrets glanés dans les ouvrages hermétiques et secrets de la nation. Encadrés par les « Gardiens de la Flamme Sacrée » et baignés par le savoir antique des parchemins les plus secrets, ils font partie des rares élus à pouvoir durant leur vie pénétrer dans la bibliothèque du Temple d'Artématica. Beaucoup d'initiés ne dépassent jamais le statut de devin et finiront comme scribes ou comme charlatans, rares sont ceux qui percent les mystères des lames et entrent ainsi dans le cercle très fermé des Maîtres. Au cours de leur vie, les Maîtres du Destin vont donc consacrer de nombreuses heures à étudier la signification profondes des arcanes et découvrir les liens divins qu'elles tissent entre le passé, le présent et le futur. Ils vont ainsi se lier à cette notion de destin au travers des cartes qu'ils auront pu explorer. Les plus grands Maîtres pourront ainsi explorer une partie du mystère... Mais la maîtrise est si complexe qu'il restera presque impossible en une vie de pouvoir atteindre une compréhension globale du symbolisme et des pouvoirs cachés des vingt-trois Arcanes Majeures. De par leur statut particulier, la plupart des Maîtres du Destin servent ainsi les riches familles à la tête des guildes, des nobles et de temps à autres peuvent être mandés par les ordres pour des questions particulières.

 

 

Les Templiers de la Main d'Artematicum :

 

 

Les Templiers de la Main d'Artématicum sont la force de frappe la plus impressionnante de la nation. Ces Chevaliers des deux sexes fonctionnent toujours en couple, unis par des liens puissants et indivisibles. En effet, l'homme fait partie de la Main d'Obsidienne et la femme, elle fait partie de la Main de Nacre. Ces deux sous ordre étant affectés aux deux cultes des artimaticans. Ils sont les gardes des lieux saints et des secrets de la nation, les descendants de ceux qui se dressèrent contre les « Quatre Cavaliers » et mirent fin à l'Apocalypse en repoussant le Seigneur de l'Incrépuscule dans les Abysses. Au cœur de la guerre, les Paladins venus de l'Ouest et la Légion des Cendres, rassemblant les plus grands guerriers de l'ancien monde, firent une percée dans les lignes ennemies pour rejoindre les portails d'Oblivion. Ces derniers avaient vu émerger les « Quatre Cavaliers » et ce n'est qu'à travers eux qu'ils pouvaient être repoussés à jamais. Après une lutte titanesque, les quatre portails furent brisés et la roche qui les composait fondues et transformer en gantelets. Ainsi plus jamais la roche impie tombée du ciel ne pourrait être rassemblée et permettre un nouvel embrasement du monde.

Ces gantelets furent alors remis aux survivants, qui reçurent un sacrement particulier et secret ordonné par les prêtres qui avaient accompagnés les guerriers jusqu'à cet enfer. Les trois séries qui avaient été forgées dans le portail de la Guerre, de la Famine et de la Maladie furent remises aux survivants qui devinrent les Mains d'Obsydienne. La quatrième série, celle du Cavalier Blanc, fut remise aux survivantes qui devinrent les Mains de Nacre. Pour célébrer cette victoire, ils furent ainsi unis dans le devoir comme dans la vie. Ainsi , tous ensemble, ils devinrent les gardiens de cette prison impie. Beaucoup de légendes et d'histoires circulent à leur propos au sein du peuple, certaines disent que leurs étranges mains est habitée tantôt d'un ange ou tantôt d'une créature des enfers... D'autres prétendent qu'ils sont consumé par le métal de l'objet maudit dont ils ont la garde, le métal teintant leur chair de l'essence du Cavalier qui lui était lié. Que ce soit vrai ou faux, ils sont et resteront les héros de la nation, l'Ordre le plus fier et le plus respecté de tout l'Artématicum...

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