Les Archétypes des Clercs de l'Artematicum :

 

L'Inquisit :

 

Au sein de l'Artématicum, les Inquisits ont un pouvoir dépassant bien souvent celui des nobles et des seigneurs. Ces enquêteurs, juges et bourreaux sont apparus très rapidement après les sombres jours de l'Apocalypse. Malgré les « Brumes », l'ombre des Abimes ne disparu pas complètement sur les terres du nord. Dans les mois qui précédèrent la mort du dernier prince d'Artématicum, de nombreux mouvements inquiétants de « Brumes » eurent lieux, des villages entiers disparurent emportant population et troupes à jamais. Mais bien pire, ils libérèrent un grand nombre de créatures de l'ancien monde qui profitèrent de cette opportunité de se débarrasser de leurs ennemis. Les cas de possession devinrent de plus en plus nombreux, des hommes et des femmes avides de pouvoir prêtèrent alors allégeance au Seigneur de l'Incrépuscule corrompant la cité des lumières en sont sein. Des dizaines de nouvelles sectes émergèrent ça et là. Pendant les années qui suivirent, elles allaient se développer dans l'ombre attendant le moment propice pour renverser le pouvoir. Leur plus grande tentative fut lors de la révolte que l'ont nomma « les Nuits Aveugles » ou une secte du nom de « La Main de Dis » unifia les mouvements occultes mineurs sous la même bannière et déclenchèrent un guerre civile dans la Capitale.

 

Pendant treize nuits, ils saccagèrent les temples et les lieux saints. Leurs dirigeants prirent d'assaut l'Ophalange mettant en péril les dirigeants de la nation. Le « Conseil des Douze » mis à mal, ne pouvait se douter qu'ils n'étaient leur véritable cible. L'attaque sur le palais n'était qu'une énorme diversion, le leader du mouvement avait fait capturer de nombreux Templiers de la Main d'Artématicum avec comme but de leur dérober leur gant et ainsi libérer les « Quatre Cavaliers » de leur prison embrumée. C'est grâce à la finesse d'esprit d'Atramadès, jeune Prêtre Gris de la capitale ,que les plans de ces derniers furent déjoués. Il parvint à empêcher le rituel obscur et à renvoyer la créature qui était à la tête de cette révolte dans les Abysses. Beaucoup de Templiers périrent durant ces nuits. Le « Conseil des Douze » demanda alors la création ordre visant à empêcher de telles sectes de se développer ainsi dans les basfonds, « L'Ordo Inquisitarius » vit le jour . De nombreux Prêtres Gris furent alors déplacés à sa gestion et reçurent le titre d'Inquisit, chargés de traquer et de débusquer les traces du mal en Artématicum. Ces enquêteurs spécialisés se virent gratifier de grands pouvoirs légaux et ont leur confia la charge d'hommes et de femmes prêts à servir leur nation. Ils furent baptisés « Chasseurs de Vertu » et devinrent le bras armé de l'Ordre dans ces missions périlleuses. Depuis cette époque, l'Ordre apporte la lumière dans les endroits les plus sombres de l'Artématicum...

 

 

Les Prêtres Gris et les Prêtresses Grises :

 

 

Les Prêtre Gris sont les pierres angulaires du culte en Artématicum. En effet, ces hommes et ces femmes d’église rendent hommage à la Lumière, l’alliance des pouvoirs d’Aube et de Crépuscule. Selon le mythe artématican, la lumière sur le monde est amenée par Aube symbolisant la Reine, l’Essence de l’essence, la Primordiale et l’union de la couronne. Elle apporte la chaleur au matin et dissipe les ténèbres en libérant la Lumière en « Yetzirath ( Lieu de Construction ) ». Lorsque vint la nuit, Crépuscule emporte avec lui la Lumière pour la conserver en « Atziluth ( Lieu de l’Indivisible ) » afin de  la protéger de la « Ténèbres ( Destruction et Oubli ) », il symbolise quant à lui le Roi, l’Equilibre, la Beauté et le Fils de l’Union. Ainsi lorsque la « Ténèbre » règne sur le monde, les dieux de l’Artématicum veillent sur la connaissance comme sur l’enfant de leur union maintenant ainsi le strict équilibre entre la lumière et l’obscurité. De cette vision très particulière naquit à l’aube de l’Artématicum de nombreuses légendes autour du couple royale et du prince. A l’époque beaucoup de gens voyaient en eux l’incarnation des deux divinités, et ce sentiment se renforça encore avec la venue du Prince, des ses pouvoirs et de son destin tragique.

Il faut donc bien comprendre que si les Ordres et le peuple rendent hommage à la dualité homme femme des divinités tutélaires de la nation, il n’en est pas exactement de même pour les serviteurs du Culte Gris. En réalité, les Prêtres Gris rendent hommage à une « troisième divinité », beaucoup plus conceptuelle et échappant à la personnification iconique traditionnelle. Même si elle n’est jamais réellement nommée, le peuple la baptisa Samaël en souvenir du Prince défunt dont il fut sous-entendu à l’époque qu’il puisse être son incarnation. Cette divinité ou cette entité symbolise et allie les notions de Lumière, d’Equilibre et d’Echange entre le Père et la Mère de l’Artématicum menant à la Connaissance et au Savoir. C’est pour cela que ces hommes et femmes de foi furent baptisés prêtres et prêtresses gris(es), soulignant ainsi la notion d’équilibre entre le masculin et le féminin. Cette connaissance ecclésiastique et ses subtilités ne sont pourtant pas maîtrisées par l’ensemble du peuple artématican. En effet, les petites gens rendent d’avantage hommage aux dieux tutélaires et aux héros saints des Ordres, voulant attirer ainsi leurs bienfaits sur leur récolte, une naissance à venir ou un investissement quelconque dans l’économie des guildes. En conclusion,  le culte Gris est presque exclusivement pratiqué au sein de la noblesse, des dignitaires de guilde et des gens instruits. Mais il ne faut pas s’y méprendre, son pouvoir sur les Ordres et au sein du « Conseil des Douze » est énorme…

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