Les Faës :
Généralités :
Peuplant les villes du Royaume de Suleiman, Les Faës sont constitués des descendants des créatures qui peuplaient autrefois les rêves, les comtes et les légendes. Lorsque l’Apocalypse frappa l’Assiah ( Monde des vivants ), le monde onirique fut brisé par les engeances des abysses, les cours et les bosquets féériques piétinés et saccagés. Les habitants furent massacrés, en quelques jours une civilisation entière avait disparue. Grâce à leur Seigneur Myomyoa, les rares survivants purent s’enfuir vers l’Empire des Sables. Ce dernier disparu alors et s’éleva à un statut divin auprès de la déesse Shüne. De cette alliance entre les sources de l’improbable que sont le Veil et Charme. Shüne et Myshäan, les dieux consorts de la vague véélique, parvinrent à sauver un fragment de ce rêve et le confièrent alors à leur plus fidèle ami Al-Sadhim Sidi Netja afin qu’il la mette en sécurité en attendant des jours meilleurs. La salamandre, comme il était surnommé à l’époque, apporta ce fragment dans le grand désert et le déposa au cœur des sables dans le lieu qui fut baptisé par les suléïns, le « Berceau de la Renaissance ». Ainsi naquirent Suleïman et la légende de son premier Sultan.
Le Fragment onirique toucha alors le désert et se mit à le transformer dans son ensemble… Des arbres jaillirent du sable, l’eau revint dans les gorges et en quelques mois une improbable luxuriance avait frappé les cités-oasis et repoussés loin le désert. Mais le fragment ne toucha pas que la faune et la flore, il modifia également le cœur des suléïns. Le Sultan Faë et son Fils du Mât Artémissian, offrirent alors les grains de sable qui composaient le rêve à leurs plus fidèles serviteurs, unifiant ainsi à jamais la magie des hommes et du rêve en permettant aux fééries égarées de s’unir avec le corps des hommes. Mais cette union symbolique permettant à ceux qui n’avaient plus de refuge de survivre, eu un effet inattendu… La déesse du Veil et le dieu des fééries s’unirent à jamais sous le nom du Medjajai Eteriu ( Les Amants de l’Ether ).
Ces hommes et ces femmes devinrent ainsi les dépositaires de la tradition féériques. Baptisés Faës, leur corps se modifia légèrement pour arborer les signes distinctifs de cette antique alliance faite entre les prêtres du désert, aïeux des humains de Suleiman, et les Seigneurs féériques. Des ailes, des couleurs de cheveux étranges, des oreilles pointues, des petites cornes,… sont tant de signes distinctifs qui permettent de différencier les humains des faës. Ils n’ont pas un type physique propre, il y a autant de variante que de faë sur les terres de Suleiman et seul les habitants de Suleiman les plus érudits sont capables encore de faire la différence entre certain type de Faë et d’autres. Une légende à pourtant traversé les frontières des « Sept Nations », elle prétend que certaines Faës, peu après la fusion, se sont tournées vers les « Brumes » , on dit d’elles qu’elles entraineraient les égarés vers les « Brumes » pour les y perdre ou encore qu’elle emmènerait des personnes choisies dans une cité légendaires perdues dans le « Voile » pour y connaître l’éternité. On nomme ces dernières les Unfaës.
Aspect Technique :
Les Faës démarrent avec 16 points d’expériences et un ratio racial équivalent a +5xp d’avantage et désavantage.
Ils possèdent une compétence primaire supplémentaire.
Progression :
La Faë gagnera automatiquement 6 points d’expérience et un ratio racial équivalent a +5xp d’avantage et désavantage.