Les Archétypes des Filous de Chambery :

 

Les Pirates :

 

Esclaves marrons, anciens pêcheurs, prisonniers bouclés en fond de cale, menuisiers, armuriers, forgerons, chefs coques, soldats, gabiers, mousses, jeunes nobles en disgrâce, spadassins, monte en l’air, coupe-jarrets,… Tous ont un jour croisés le « pavillon noir » et son devenus, par choix ou malgré eux, pirates vaguant sous le symbole de la « Licorne Noir ». Certains avaient l’instinct de liberté en eux et d’autres l’obtinrent dans le sang. Pour les frères  de la côte, les récits, les histoires et les hauts-faits, sont teintés de sueur et de poudre… Tous ont laissés leur ancienne vie derrières eux pour embrasser la brise. Certains étaient déjà des marins chevronnés, d’autres durent apprendre  sous la poigne de leur matelots tandis que les plus téméraires furent formé dans la rage des batailles ou ils apprirent la dure loi du sabre et des pistolets. Ce qui donne la force à ses hommes et ses femmes est la reconnaissance de leur équipage et la cohésion indéfectible de celui-ci.  Ainsi chaque pirate est prêt à donner sa vie pour ses frères. Dans l’ardeur des combats il n’existe pour eux que deux exutoires, la mort ou la victoire… Qu’ils soient canonniers, matelots, mousses ou capitaines, tous sont liés par la « Chasse-partie » régissant les règles de bord et le partage des butins.  Chacun à bord comme à terre possède sa place, à la manœuvre comme au combat, il n’existe pas de poste futile au sein d’une fratrie.

Que le Capitaine soit un Tyran ou un homme de cœur, il est et reste la voix du navire. Le respect et la solidarité sont donc des valeurs qui sont prépondérantes chez ses hommes qui pour le commun des mortels sont souvent réduits à de simples coupe-jarrets. La mer ou les cieux sont des amants bien avares de plaisirs, aussi lorsqu’ils posent leurs pieds sur la terre ferme, les pirates aiment profiter des plaisirs de la vie. Jeux, catins, boissons et divertissements riches et variés sont donc leurs plus fidèles compagnons. Rares sont ceux qui remontent à bord les poches pleines, et encore plus rares sont ceux qui repartent à l’aventure sans avoir laissés derrières eux enfants illégitimes ou dettes en tout genre. L’adage disant « Une femme dans chaque port », n’est pas dénué de sens, n’ont pas parce qu’ils sont des amants particulièrement attirant, mais qu’il devient rapidement dangereux de faire arrêt aux mêmes endroits quant des créanciers ruinés vous attendent la lame entre les dents. Pirate est plus qu’un métier, c’est une conviction profonde et un symbolisme de liberté empli d’une anarchie animée par la simple volonté de vivre et de mourir libres…

 

 

Les Agents du S.I.A ( Service d’Information de l’Académie) :

 

« Au service secret de la République… »

 

Les agents du S.I.A forment le dernier rempart de la République. Lorsque la diplomatie ou les mousquetaires avaient échoués, c’est eux qui prenaient le relais pour régler les périlleuses situations. Sous l’ancien régime, ils étaient le bras armé du Roy, mais suite à la grande révolution, ils furent réformés par l’Assemblée constituante qui les jugeait bien trop proches de l’ancien pouvoir. La République fini par se stabiliser, c’est à ce moment que leur présence et leur finesse vint à manquer au Président de Chambery. Ce fut avec quelques hésitations que ce dernier chargea le ministère de l’intérieur de reformer cette institution sous le contrôle de l’Etat. Elite parmi les élites, ces agents à la fois enquêteurs et exécuteurs possèdent de nombreuses prérogatives leur permettant de mener à bien leur mission. Qu’ils agissent sous couverture en totale discrétion, qu’ils prennent en charge une mission nécessitant la réquisition de forces et de matériel, ou que la situation l’impose, ils sont à même de prendre les décisions nécessaires à la réussite de leur tâche. Aussi si la nécessité se fait sentir, la mise à mort d’une cible ou de tout qui pourrait se dresser entre l’agent et les objectifs de sa mission reste à sa totale discrétion. Bien entendu, avec l’élargissement du monde suite aux découvertes des peuples de l’Est, les prérogatives de ces agents se sont très rapidement transformées. En effet, il leur arrive maintenant de devoir agir sur les terres des six autres nations. Souvent coupés de leur hiérarchie, ils doivent prendre leurs décisions seuls… Aussi leurs responsables leur accordent le plus souvent carte blanche dans la réalisation et le déroulement des missions ce qui implique une formation et un entrainement poussé pour chacun d’entre eux. Ainsi, ils reçoivent une formation tactique et scientifique poussées accompagnées d’un arsenal issu des plus grands laboratoires chamberiens. Ces enseignements ainsi acquit feront de lui un véritable caméléon social et une arme de guerre imparable. Enfin bref, être formé par le S.I.A, c’est être prêt à pallier à toutes éventualités afin de remplir sa mission tout en sachant que l’échec n’est pas acceptable

Il est cependant nécessaire de bien comprendre que ces hommes et ses femmes, ne sont pas des tueurs solitaires libres de faire ce que bon leur semble. En effet, ils obéissent à une hiérarchie stricte et n’agissent que dans le cadre de missions précises et prédéfinies par le Ministère. Dossiers, enluminures, informations, désignation d’une cible, ne sont que le fruit de décisions politiques et bureaucratiques que ces agents doivent mettre en œuvre. Il est plus que probable que si l’un de ces agents venaient à mettre en péril les relations diplomatiques entre les différents gouvernements pour une vendetta personnelle, ses confrères se verraient dans l’obligation de le faire dissoudre, au propre comme au figuré…

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